27 octobre 2018

Karine ne s’imagine pas du tout sur les planches et pourtant elle a beaucoup d’imagination. Comme elle a juré de ne jamais prendre de rôle, elle sert à manger et à boire aux comédiens, s’occupe des accessoires, corrige les fautes d’orthographe dans les textes et accessoirement prend le rôle de souffleuse.

Elle supporte surtout Patrice dans ses délires et ça lui demande beaucoup d’énergie.

Elle a découvert durant Le Limier qu’elle avait un vrai don comme Régisseur plateau et comme accessoiriste.

Isabelle a toujours aimé enfant, jouer des personnages rencontrés dans des livres, dans des films, bien à l’abri, dans le cocon familial.

Vu son naturel réservé et timide, personne, même pas elle, n’aurait songé au théâtre.

Et pourtant, en 2012, elle entre dans ce petit monde du théâtre amateur par une toute petite porte, celle du souffleur, et elle observe…

Jamais elle n’oserait monter sur les planches !

Mais comme il ne faut jamais dire jamais, en 2016, poussée par son mari, Didier Maginet, et Pol Soumillon, metteur en scène pour la troupe des Walon d’van tout, elle accepte un tout petit rôle en wallon.

Depuis, il n’y a plus besoin de la supplier, elle y a pris goût et en retire un grand bien-être.

Didier et le théâtre, c’est une longue histoire qui à commencé de manière assez bancale. Un petit rôle de figuration pour la troupe des Walon d’van tout, première génération. Un brancardier censé aller chercher sur la scène un vielle dame singeant un malaise.

Un figurant, ça ne parle en principe… Sa première réplique, il l’a ainsi donnée il y a plus de 20 ans à l’insu des comédiens présents sur la scène de Gougnies. Ce soir-là, c’est le brancardier qui a causé un grand malaise…

Par la suite, c’est assez naturellement que de petits rôles lui ont été proposés lors des 2 représentations annuelles de la troupe.

C’est ainsi qu’il est devenu, avec le temps et l’aide de ses condisciples, un fou furieux prêt à relever tous les défis théâtraux qui se proposent à lui